Ciobeck, c'est le nom de notre (anti ?) héros. Peut-être le spectateur ne le saura-t-il jamais, si son prénom n'est pas prononcé, mais qu'importe, il a, pour nous qui le faisons vivre et s'animer, un nom, un caractère, une histoire, un dessein, bien au-delà de son portrait croqué...
C'est en lisant "
De l'inconvénient d'être né" de Cioran qu'est venu l'idée d'en faire un personnage presque aussi extrême dans sa pensée désabusée, une touche de Beckett en plus...
"Ciobeck" est ainsi né.
Sollers voyait Cioran comme "un intégriste du scepticisme, un terroriste du doute, un dévot de l'amertume, un fanatique du néant".
Comment donc en quelques dix minutes d'histoire, lui donner toute l'épaisseur et la complexité voulue ?
... en lui offrant comme compagne, son antithèse, peut-être...