Quand Amalric dit : "on va faire la voix, bien sûr..."
En deux heures, et 16 petites prises, ce fut
accompli, endossé, incarné, sublimé...
Mathieu Amalric est devenu notre "Ciobeck"
dans ce studio d'enregistrement parisien.
Narrateur parcimonieux
de cette histoire de société,
de cette histoire d'amour,
de cette histoire d'ombres et d'ailes,
sachant ménager intensité, puissance, émotion et silence,
il nous a subjugué
par cette capacité à mettre derrière chaque mot,
toute sa charge symbolique.
Le divin travail de l'acteur...
qu'il se défend d'être,
lui préférant le rôle de "passeur", je crois.
Et quelle chance, on se dit,
de s'être vu offrir une voix de cette trempe-là,
voix de velours élimé ou de rocaille amadouée...
Magic Amalric...
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