La Palme à Cannes, La Mostra à Venise, L'Ours à Berlin, c'est le Léopard à Locarno.
Je crois que nous pourrions rêver en léopard bientôt, tant la ville a adopté la marbrure féline jaune et noire dans ses moindres recoins, jusqu'au bout de ses "griffes"... et de ses sponsors.
Le lac Majeur n'a pas encore revêtu le pelage sauvage, mais qui sait, les années prochaines ?
Et nous voguons au coeur d'un festival riche, éclectique, audacieux, je crois, prenant, au gré des projections que nous avons la chance d'enchaîner, de belles leçons de cinéma, de réalisation, de mise en scène, de beauté, et de questionnements suscitants de forts débats, comme hier soir, au sortir du sulfureux "Dom Juan" de Vincent Macaigne, pendant 20 bonnes minutes, avec un couple d'octogénaires inconnus de Lausanne ! Ce que peut le cinéma... !
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